De nombreux domaines ont su se moderniser et profiter parfois, d’avancées technologiques.
Que ce soit les musées qui proposent des visites virtuelles assis confortablement dans son canapé, ou encore les visites en ligne de son prochain logement, la technologie a permis de changer les habitudes de consommation. Un autre bon exemple est celui du poker qui a su adapter depuis plusieurs années ses plateformes pour permettre aux joueurs du monde entier de jouer depuis leur
mobile, n’importe où.
Si une telle avancée est difficilement transposable avec le ski, certaines évolutions pourraient permettre au monde du ski de devenir plus propre pour respecter au mieux la montagne qui accueille à chaque saison, les amoureux de glisse sur les différents domaines skiables.
Une chose est sûre, profiter de l’air pur se doit d’être privilégié pour ceux qui aiment arpenter les montagnes du monde entier.
L’air pur des montagnes ?
On a naturellement et presque candidement tendance à penser que l’air des montagnes est le plus pur qu’il soit.
Si la grandeur de la nature y prend tout son sens, les faits sont tout autres, notamment à cause de l’activité autour de celle-ci.
Prenons exemple de la bien trop connue vallée de l’Arve en Haute-Savoie. Si cette vallée est le point de départ vers des localités telles que Chamonix et donc, les portes du Mont-Blanc, elle est aussi connue pour être l’une des plus polluées de France.
Avec près de 10 000 véhicules arpentant ses routes chaque jour, la vallée est un haut lieu de dégradation de l’environnement. L’air n’y est clairement pas pur, et ce n’est pas pour rien que certaines écoles lors de pics de pollution, empêchent leurs enfants de profiter de la récréation en extérieur. (Une question se pose alors : le masque fera-t-il partie de l’équipement du ski alpin dans les années à venir ?)

Et ce, aux portes des plus hautes montagnes hexagonales.
Dans les stations de sports d’hiver avoisinantes comme Saint-Gervais, Vallorcine ou Combloux, il n’est donc pas toujours évident de respirer un air dégagé et propre.
Naturellement, ces vérités s’acclimatent à d’autres régions et vallées françaises.
Alors, pourquoi ne pas généraliser le port d’un masque R-PUR afin de profiter pleinement de ce véritable air pur offert par les cimes et non celui généré depuis les vallées en aval… Prendre l’habitude de l’utiliser à vélo ou en course à pied doit permettre de transposer son utilisation en milieu alpin.
Mais pour retrouver les bienfaits de l’air réputé pur de la montagne, comment les vallées peuvent-elles s’adapter et comment les stations doivent-elles se réinventer ?
Quelles sont ces stations ? Des exemples en masse.
Toujours en France, la vallée de la Maurienne sonne comme un véritable paradoxe à elle seule.
Avec le tunnel de Fréjus voguant en direction de l’Italie, elle accueille chaque jour des milliers de camions sur ses autoroutes.
Les industries présentes en vallée ont historiquement été considérées comme polluantes, l’extraction d’énergies fossiles ayant été la norme de nombreuses décennies.
Aujourd’hui et si les camions continuent d’activer l’économie des transporteurs à travers l’Europe au coeur de cette vallée, la Maurienne a su se moderniser progressivement, comme une grande partie du territoire savoyard.
Les usines marémotrices offrent des ressources d’énergie propres et contrôlées, afin d’alimenter les stations et villages situés en amont.
Ces mêmes localités, férues des touristes chaque hiver, peuvent être rejointes en train et même en TGV jusqu’à Modane pour garder la vallée mauriennaise en exemple.
Avec un bilan carbone extrêmement faible en train, rendu possible par l’énergie nucléaire présente et transformée dans les plaines, le futur des vacances doit pour les familles, passer par l’utilisation des lignes de train à travers ces vallées.
Et dans le futur ?
Il est important de savoir que certaines stations françaises ont déjà pour plusieurs d’entre elles, établi de véritables habitudes visant à respecter l’univers dans lequel elles se trouvent.
Sous le label flocon vert, les stations cherchent à faire du développement durable le nouvel enjeu autour de leur attractivité.
Les quantités de neige s’amenuisent année après année, aussi difficile qu’il soit de l’admettre. Les stations ont donc recours aux neiges de culture et des solutions sont actuellement recherchées pour que celles-ci soient moins énergivores en eau.
L’innovation passera à coup sûr par là, afin de permettre une gestion des ressources bien meilleure.
L’utilisation du soleil, énergie infinie et présente comme vous le savez en altitude, apportera à coup sûr des garanties aux stations sautant le pas dans les années à venir.