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Quels sont les effets de la pollution sur l'appareil respiratoire ? Cette question préoccupe bon nombre d'entre nous, redoutant des conséquences néfastes pour la santé à l'avenir. Bien que des mesures restrictives aient été prises en France, avec des avancées modestes, la pollution reste au cœur des préoccupations. Son impact doit être sérieusement pris en compte, tant d'un point de vue écologique que sanitaire. Voici donc les réponses à cette interrogation pressante.
Pollution : comprendre comment réagit notre corps
La pollution de l'air, ou atmosphérique, exerce des effets nocifs sur l'environnement et la santé. L'OMS a ainsi émis des recommandations visant à atténuer les conséquences sanitaires de ce fléau. En outre, le Centre International de recherche sur le Cancer a classé, pour l'année 2013, la pollution extérieure, notamment les particules fines, comme cancérigène.
Malgré quelques progrès enregistrés dans ce domaine, il est indéniable que la pollution reste responsable de millions de décès à travers le monde. Selon une étude parue dans The Lancet Planetary health, les pollutions de l'air, de l'eau et des sols occasionnent trois fois plus de décès que la tuberculose, le paludisme et le sida combinés.
Notre organisme réagit à la pollution via les poumons et la peau. Initialement, la peau entre en contact direct avec les agents polluants, mais les poumons et les intestins jouent également un rôle crucial. Ces organes possèdent une barrière protectrice appelée épithélium, qui limite l'absorption des substances nocives. L'épithélium intestinal et cutané constitue une barrière plus ou moins dense, rendant ainsi difficile l'absorption de substances toxiques pour ces organes.
Les poumons demeurent donc les organes les plus vulnérables face aux effets de la pollution. Leur épithélium, de finesse remarquable, permet une pénétration aisée des substances toxiques telles que les gaz et les particules fines dans le sang. Ainsi, certaines substances s'accumulent dans les tissus épithéliaux et les endommagent. Les particules fines peuvent alors attaquer les cellules des voies respiratoires et engendrer des maladies respiratoires chroniques.
Les effets de la pollution sur notre appareil respiratoire
La pollution de l'air provient principalement des gaz d'échappement, mais également des produits utilisés en agriculture, des chauffages urbains et des substances toxiques émises par les usines. Les principaux polluants comprennent le dioxyde de soufre (SO2), les particules fines (PM), les oxydes d'azote (NOx) et l'ozone (O3).
Par conséquent, ce fléau mondial pénètre dans l'appareil respiratoire et provoque divers effets néfastes tels que :
- Bronchiolites
- Baisse de la capacité respiratoire
- Crises d'asthme
- Toux excessive
- Respiration sifflante
- Essoufflement accru
- Hypersécrétion bronchique
- Augmentation de la mortalité à court terme due à des affections respiratoires…
Une exposition prolongée aux polluants pendant plusieurs années peut entraîner des maladies chroniques des poumons, un cancer du poumon et des maladies cardiovasculaires. La gravité des symptômes dépend en grande partie de l'état de santé de la personne et du niveau de pollution auquel elle est exposée. Ainsi, une personne fumeuse exposée aux polluants verra son état de santé se détériorer plus rapidement qu'une personne non fumeuse exposée aux mêmes polluants.
En conclusion, ce fléau a des conséquences graves sur le système respiratoire humain, entraînant des maladies chroniques et aggravant les symptômes des personnes déjà affectées par des problèmes respiratoires. La pollution de l'air constitue un danger sérieux pour la santé respiratoire, nécessitant la mise en œuvre de mesures de prévention et de réduction efficaces des émissions polluantes, ainsi qu'un suivi régulier des personnes souffrant de problèmes respiratoires pouvant être exacerbés par ce problème mondial.
