C'est quoi les particules fines PM10 ?

Bienvenue dans notre dossier complet sur la pollution de l'air, avec aujourd'hui un focus sur les particules fines PM 10.

Chez R-PUR, nous sommes persuadés qu'une compréhension globale de la pollution de l'air permettrait de faire évoluer les mentalités plus rapidement.

Nous avons donc à cœur d'expliquer simplement quelles sont ces particules invisibles et inodores qui font beaucoup de dégâts à notre organisme.

Vous pouvez aussi retrouver notre dossier complet pour comprendre facilement la pollution de l'air.

 

C'est quoi les PM10 ? Définition et mesure.

La matière particulaire ou PM (Particulate Matter en anglais) est une particule physique : elle est donc définie par une taille (au contraire d’un gaz)

Les PM10 sont 4 fois plus épaisses que les PM 2.5.

Plus communément appelées particules grossières, les PM10 ne sont pas toujours pour autant visibles, puisque leur taille est équivalente à 10 microns : elles sont donc 6 à 8 fois plus petites que l’épaisseur d’un cheveu.

 

Au quotidien, pour déterminer si l'atmosphère est polluée, nous nous basons sur l’AQI qui est index de la qualité de l’air.

L’AQI est calculé en prenant en compte les mesures des six principaux polluants : la PM10 est la particule physique en suspension mesurée la plus grosse de cet index.

Vous pourrez retrouver prochainement plus d’informations sur l’AQI dans un article dédié à la pollution de l’air.

 

Quelles sont les particules grossières et d’où viennent-elles ?

Vous arrivez désormais à visualiser ce que représentent les particules en suspension PM10, la question est maintenant de savoir d’où elles proviennent.

Pour rappel, les PM (matière particulaire) sont classées seulement par leur taille. Leurs origines peuvent donc être variées.

Ces particules en suspension sont émises aussi bien par les activités humaines que par la nature.

Elles peuvent être donc d'origine naturelle, lors d’éruptions volcaniques, de feux de forêt ou d’érosion des sols.

Ces particules fines se manifestent alors sous la forme de cendre, de suie, de fumée, etc.

Mais elles sont aussi grandement causées par les activités humaines. Voici les 3 secteurs principaux générant les PM10 en France :

 

  • Le chauffage domestique, notamment avec le chauffage au bois des maisons en hiver.
  • Les transports routiers. Les véhicules fonctionnant au Diesel en sont tout particulièrement responsables.
  • Les industries.

 

A quel point sommes-nous exposés aux PM10 en Île de France ?

Attention aux épisodes de pollution : l'OMS recommande de ne pas dépasser les 20 µg/m3 de PM10 en concentrations moyennes annuelles.

En 2018, 60 000 de parisiens sont concernés par le dépassement des recommandations de l’OMS selon AirParif.

Si l’on observe ce graphique issu d’études menées par AirParif, les teneurs moyennes de PM10 en agglomération et hors agglomération en Île-de-France sont en baisse chaque année.

 

 

Malgré une tendance à la baisse satisfaisante, il est important de garder à l’esprit que ce graphique ne représente qu’un seul des six principaux agents polluants.

Il est aussi important de rappeler qu’il n’existe pas de seuil en dessous duquel les PM10 ne présenteraient pas d’effets nocifs sur la santé.

 

Que dit l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur ces effets ?

Plus une particule est fine, plus elle entrera profondément dans notre système respiratoire.

Toute particule supérieure ou égale à une taille PM10 verra son chemin s’arrêter aux voies aériennes supérieures.

Cette particule sera donc retenue avant de pouvoir pénétrer vos poumons.

On parle ici donc de toux, yeux qui piquent, gorge irritée, mais aussi des effets sanitaires aigus tels que des réactions inflammatoires des poumons, symptômes respiratoires et manifestations cardiovasculaires.

On peut alors se demander que faire contre ces particules polluant notre atmosphère et qui altèrent la qualité de notre air en ou hors agglomération.

 

Quels gestes adopter face aux PM10 et autres polluants de l'air ?

Tout d'abord, en contribuant à la diminution de l'émission de ceux-ci. Pour cela, vous pouvez :

  • Diminuer vos trajets en voiture
  • Privilégier vos déplacements en vélo
  • Utiliser le chauffage avec modération
  • Limiter le chauffage au bois

Mais aussi en vous protégeant de cette pollution en évitant les forts épisodes de pollution d’une part, mais aussi en les filtrant en portant un masque adapté.

 

Comment filtrer les particules fines PM10 et PM 2.5 ? Quid des masques anti-pollution ?

Lorsque la qualité de l’air n’est pas au rendez-vous comme lors d'épisode de pollution ou de pollen, de plus en plus de personnes concernées par le problème cherchent à se protéger.

Elles peuvent alors se tourner vers un masque antipollution.
Il faut alors prendre en compte deux paramètres essentiels :

Efficacité : quels polluants mon masque va-t-il filtrer, et jusqu’à quelle taille ?

Herméticité : autrement dit, est-ce que l’air extérieur va rentrer dans mon masque ?

Par exemple, si 40% de l’air venait à rentrer dans votre masque qui est le plus efficace au monde, il n’y aurait pas un grand intérêt à en porter au milieu du trafic routier.

 

Chez R-PUR, nous avons donc développé une solution qui répond parfaitement à ces deux critères :

Nous filtrons des particules ayant une taille de 50 nanomètres soit 50 fois plus petites que les PM2.5, l’efficacité est donc au rendez vous.

Au niveau de l’herméticité, en fonction de la morphologie de votre visage, nous filtrerons de 99.86% à 99.98% de l’air extérieur : nous pouvons donc vous l’assurer, vous serez au chaud dans votre masque.

À court terme, tous les effets de toux et d’irritation disparaîtront.
Quant aux effets à long terme, votre corps vous remerciera.

 

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