C'est indéniable, faire du sport est une des clés d'un style de vie sain.
Faire son jogging en plein Paris reste cependant une pratique très questionnée.
Alors que l'on sait que respirer un air extérieur pollué nous expose à des risques, que se passe-il si l'on combine pollution de l'air et respiration accrue ?
Chez R-PUR, nous sommes persuadés qu'une compréhension globale de la pollution de l'air permettrait de faire évoluer les mentalités plus rapidement.
Nous avons donc décrypté pour vous, sportifs, les effets de cette pratique, et les gestes à adopter.
Comment fait-on le constat de la pollution de l'air ?
On fait le constat de la pollution atmosphérique par le biais de quatre indices clés : la présence de dioxyde de souffre, de dioxyde d'azote, d'ozone, puis des PM10.
Il s'agit de l'indice Atmo, qui depuis le 1er janvier 2021, a également intégré les PM 2.5, ces particules fines inférieures à 2,5 micromètres :
Il existe des réglementations pour chacune de ces sources de pollution, et des seuils à respecter basés sur les préconisations de l'OMS.
Lorsque un des seuils dépasse les préconisations de l'OMS, on déclare un pic de pollution.
Et c'est notamment lors de ces pics de pollution que la pratique du sport extérieur devient très déconseillée.
Pourquoi la pollution représente un plus grand danger pour les sportifs?
Tout d'abord, il est important de rappeler que l'exposition à la pollution atmosphérique peut causer des problèmes de santé même sans faire d'activité physique. Les personnes âgées, femmes enceintes, jeunes enfants, sont les plus fragiles.
Mais lorsqu'on combine sport et pollution, on augmente ces risques. Et ce pour l'ensemble de la population.
Ce risque s'explique par le fait que, lors d'une activité sportive, vous inhalez généralement plus d'air et le respirez plus profondément dans vos poumons.
Et comme vous êtes plus susceptible de respirer profondément par la bouche pendant l'exercice, l'air que vous inspirez contourne généralement le filtre naturel de vos voies nasales.
On peut toute fois se demander : les bienfaits du sport l'emportent-ils sur les effets de la pollution ?
La réponse est oui, selon une étude menée par l'European Society of Cardiology.
Quels sont les effets sur la santé ?
L'étude menée par l'European Society of Cardiologie s'est déroulée en Corée du Sud, sur un échantillon de 1,5 millions de personne et sur une période de 5 ans.
Cette dernière analyse l'exposition au particules fines PM2.5 et PM10 des participants de cette étude, tous âgés entre 20 et 39 ans.
Faire du sport en ville : le mode d'emploi.
Afin de profiter un maximum des bienfaits du sport, voici une liste exhaustive des gestes à adopter.
1. Eviter les alertes pic de pollution.
Pour limiter un maximum les dégâts de la pollution, le premier geste à adopter va être de limiter son exposition.
Pour cela, on peut tout d'abord se renseigner via des Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air comme Airparif pour l'Île-de-France.
Les franciliens peuvent donc se rendre sur le site internet de AirParif pour obtenir des prévisions de la qualité de l'air à Paris et les potentiels pics de pollution.
Paris n'est pas la seule ville dont on référence les cas de pollution : chaque région dépend d'un organisme particulier.
Par exemple, si vous habitez dans la région Bordelaise, Atmo Nouvelle-Aquitaine sera votre organisme associatif de référence.
2. Regarder la météo
La météo et le temps extérieur affecte considérablement la qualité de l'air.
Ainsi, se fier aux phénomènes météorologiques peut aussi être un bon point de départ si l'on connaît les mouvements de la météo :
- Le soleil et le temps chaud n'est pas un allié pour les sportifs car il favorise certains polluants, comme l'Ozone.
Les réactions qui créent l'ozone nocif dans notre atmosphère nécessitent la lumière du soleil. En été, et surtout pendant les vagues de chaleur extrême, l'ozone atteint souvent des niveaux dangereux dans les villes, surtout près des grands axes routiers.
-Quand il fait froid, nous percevons plus distinctement les effluves des pots d'échappement, des cheminées. Cela signifie-il que cette pollution est plus présente, ou juste plus visible ?
La réponse à cette question est un peu des deux. Par un phénomène d'inversion de la température, la pollution va se retrouver "bloquée" à la surface et sera plus difficilement dispersée.
Le froid favorise donc la pollution atmosphérique. Si vous souhaitez traiter le sujet plus en profondeur, l'organisme Atmo décrypte les phénomènes d'inversion de température dans cet article.
-La pluie, en revanche, peut avoir un effet positif et nettoyant sur la qualité de l'air.
Afin de limiter votre exposition aux polluants faites de l'exercice en plein air juste après les grandes pluies, lorsque les concentrations de particules sont plus faibles.
-Le vent, quant à lui, est un facteur à double tranchant. Les vents peuvent balayer les polluants hors d'une zone et diminuer leurs concentrations, améliorant ainsi rapidement la qualité de l'air.
D'un autre côté, ils peuvent transporter les polluants hors de leur sources, et soulever les poussières au sol, ce qui appauvrit la qualité de l'air.
3. Privilégier des activités physiques moins intenses.
En général, on prend environ 15 respirations par minute au cours d'activités normales. Lors d'une activité physique, on peut atteindre jusqu'à 100 respirations par minute.
Un plus grand nombre de respirations introduit plus de polluants dans vos voies respiratoires.
C'est pourquoi, en extérieur, sont plutôt préconisées des activités moins intenses. Par exemple, on peut troquer de la course à pied pour de la marche.
Anticiper les différents épisodes de pollution, se fier à la météo, s'entraîner dans une salle de sport, ou bien même, changer radicalement son activité physique, sont ainsi des conseils que l'on peut appliquer si l'on veut se préserver des dégâts de la pollution.
Chez R-PUR, nous sommes persuadés qu'il existe des solutions moins contraignantes.
Quid des masques antipollution ?
Lors du marathon international de Pékin le 19 octobre 2014, la concentration de PM 2.5 a dépassé 300ug/m3. La ville de Pékin avait alors émis une "alerte orange" à la qualité de l'air en raison d'un cas de forte pollution.
Par conséquent, de nombreux coureurs du marathon ont décidé de porter des masques de protection afin de se préserver de niveaux de pollution.
Lorsqu'on opte pour un masque antipollution pour une activité physique, il faut prendre en compte trois paramètres essentiels :
Efficacité : quels polluants mon masque va-t-il filtrer, et jusqu’à quelle taille ?
Herméticité : autrement dit, est-ce que l’air extérieur va rentrer dans mon masque ?
Confort : vais-je pouvoir bien respirer dans mon masque ?
Chez R-PUR, nous avons donc développé une solution qui répond parfaitement à ces trois critères :
Nous filtrons des particules ayant une taille de 50 nanomètres (PM0.05) soit 50 fois plus petites que les PM2.5, l'efficacité est donc au rendez-vous.
Au niveau de l'herméticité, en fonction de la morphologie de votre visage, nous filtrerons entre 99.86% à 99.98% de l'air extérieur.
Pour finir, notre valve d'extraction de l'air chaud permet d'évacuer le flux d'air chaud 60 fois plus rapidement qu'une valve classique, même lors d'un effort à vélo ou en course à pied.